Conte de la pleine lune de septembre
Il était une fois un tout petit oiseau, un roitelet, qui chantait avec tout son cœur sous la neige qui tombait doucement sur la forêt dans laquelle il vivait.
Il chantait sa vie, pour son plaisir et celui des siens mais il chantait aussi pour la forêt, pour honorer le soleil, la neige, les arbres, les nuages et pour honorer tout ce qui est.
Le minuscule oiseau mettait toute son énergie dans ce chant qui tissait sa mélodie sacrée. Cet air soufflait de la douceur dans le monde, seconde après seconde.
Son message est que chaque voix compte, chaque son mérite d’être entendu.
Tout ce que l’on dit, chante, crie, hurle tout autant que ce que l’on tait chante, réenchante ou désenchante le monde.
Le roitelet, fragile en apparence mais d’une force inouïe, nous encourage à joindre notre voix à la sienne afin de célébrer le caractère sacré du son et des vibrations que nous émettons.
Il nous invite à tisser notre mélodie sacrée, jusqu’à notre dernier souffle… et lorsque notre âme redevient pure vibration, elle continue à chanter avec le tout, à réenchanter l’âme du monde.
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